Oïdium sur arbres feuillus
Espèces touchées
Aulne, amélanchier, aubépine, chêne, érable, platane, pommier, poirier, saule, etc.
Symptômes
L’oïdium entraîne la présence d’un feutrage blanc poussiéreux qui recouvre d’abord les feuilles sur les deux faces. Des taches brunâtres apparaissent ensuite au cours du temps. Celles-ci sont marquées de nombreuses petites ponctuations noires correspondant aux structures du champignon. Les feuilles fortement attaquées finissent par tomber prématurément.
Description de la maladie
Le champignon (dont l’espèce fongique varie en fonction de l’essence) peut survivre durant l’hiver sur différentes parties de l’arbre. Il est généralement présent dans le bourgeon au printemps. Il se développe tout l’été, surtout si les températures sont élevées et en absence de pluie.
Moyens de lutte
Afin de limiter les conditions d’humidité au sein du feuillage, une taille adéquate permet d’assurer une bonne aération de celui-ci.
Pour limiter la dissémination du champignon, une bonne hygiène des outils est nécessaire. Il est recommandé de désinfecter les outils avant et après utilisation et de tailler les zones sans symptômes avant les zones infectées.
Pour limiter les sources d’inoculum, il est conseillé de tailler les rameaux atteints, de ramasser les feuilles au sol au fur et à mesure de leur chute puis de les brûler ou de les composter. Enfin, cette maladie infecte très facilement les jeunes plantes, l’élimination des jeunes pousses au pied de l’arbre est donc fortement conseillée.
Un traitement fongicide peut être appliqué dès avril à l’aide d’un produit à base de soufre mais n’est que très rarement justifié.